ImprimerL'eau sur les grappes menace de faire pourrir les grains. Certaines sont déjà bien atteintes.
La pluie a parfois induit la présence de botrytis ou de pourriture acide. C'est le cas ponctuellement en Provence et dans les Pyrénées-Orientales où les deux maladies sont parfois cumulées. Dans le Beaujolais, on note aussi des cas de pourriture acide. Les drosophiles sont présentes malheureusement plus souvent sur les parcelles où les vignerons avaient couper des grappes pour limiter les rendements. Le raisin au sol a attiré les insectes, qui se sont ensuite rabattus sur les grappes restées sur pied.
Mais ces efforts de maîtrise des rendements paieront dans le Sud-Ouest, où les pluies font présager le développement de la pourriture sur les parcelles les plus chargées, et où la zone fructifère est la moins aérée. Dans le Muscadet, on relève plutôt quelques symptômes épars de botrytis.
L'ensemble du vignoble est resté globalement en bon état sanitaire durant l'été. Début septembre, les vignerons attendaient avec impatience le retour du soleil ou du vent, afin que la situation ne se dégrade pas trop.