ImprimerPhilippe Mérias a choisi le 4240 de Pellenc pour son gabarit. Il vendange, épand, enfonce des pieux, prétaille, effeuille, et épampre avec cette machine, qu'il apprécie pour sa fiabilité.
La Société de travaux viticoles émilionnais (STVE), basée à Saint-Emilion (Gironde), possède douze machines à vendanger Pellenc. Philippe Mérias, le gérant, revient sur ce choix : ' Nous avons opté pour Pellenc, car ses machines sont conçues pour la polyvalence. Ce sont de vrais porteurs . ' Il utilise plusieurs modèles de la marque, mais c'est avec le 4240 qu'il tourne le plus. Selon lui, c'est la machine la plus adaptée au vignoble libournais. Ses clients sont satisfaits de cet outil, qui passe plus au centre des rangs que l'ancien modèle (3100) et tasse moins les sols.
Pour Philippe Mérias, l'un des atouts des 4240 est leur nouveau moteur John Deere, qu'il qualifie de très fiable. Ses 117 ch sont largement suffisants pour tous les travaux qu'il effectue, et le régulateur électronique est un vrai plus au niveau de la puissance et du couple. La consommation n'est pas trop élevée, même si elle grimpe jusqu'à 25 l/h en période de vendanges, dans les parcelles en pente et lorsque la tête de récolte est dotée d'un trieur. A ce rythme, l'autonomie (200 l) est un peu juste pour réaliser les vendanges dans les coteaux.
Le circuit hydraulique est très performant : il permet d'entraîner tous les outils de la gamme Pellenc, et ceux qui sont conseillés par le constructeur. De plus, Philippe Mérias le juge au point : il a peu de fuites ou de pannes.
La maniabilité et la stabilité de la machine sont très satissantes : ' Nous arrivons toujours à passer dans les vignes en dévers, même si, parfois, c'est limite. La 4240 étant plus courte que la 3100 et braquant mieux, elle est beaucoup plus maniable ', remarque l'entrepreneur.
Les nouvelles cabines sont beaucoup plus confortables, mieux climatisées et mieux chauffées que sur la série 3100. ' Il faut effectuer un rechargement de la climatisation de temps en temps, mais beaucoup moins qu'auparavant ', souligne Philippe Mérias. Fait surprenant, les cabines ont les vitres plus ou moins teintées suivant les modèles de machines. Malgré cela, la visibilité est bonne, de jour comme de nuit. Elles sont également bien insonorisées.
La machine est bien conçue pour la polyvalence : l'attelage d'une effeuilleuse avec son bras prend, par exemple, moins d'une heure. De même, le décrochage de la tête de récolte, une fois les flexibles hydrauliques ôtés, nécessite le même laps de temps. ' Nous passons beaucoup plus de temps à nettoyer et à démonter la tête de récolte pour son hivernage, que pour la dételer en fin de saison ', poursuit le gérant.
Philippe Mérias estime qu'il n'a pas beaucoup de problèmes : quelques fuites d'huile, des fenêtres cassées, mais rien de bien grave. Pour faciliter l'entretien, il a pris l'option graissage automatique : ' C'est un gain de temps et une garantie que tous les éléments mobiles seront bien graissés . '
Il entretient régulièrement ses machines : vidange toutes les 150 h et nettoyage fréquent des filtres. ' Nous essayons de faire au mieux. Nous prenons toujours les pièces de rechange, comme les filtres, chez notre concessionnaire, et faisons en sorte que la machine soit toujours propre. Dans notre métier, nous ne pouvons pas nous permettre d'arriver avec un matériel sale, ni de tomber en panne ', conclut l'entrepreneur.
