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Alcool : user mais ne pas abuser

La vigne - n°181 - novembre 2006 - page 0

Contrairement à la France, la Commission européenne prône la modération, l'éducation des jeunes et des parents. Surtout, elle implique les professionnels.

Le 24 octobre, la Commission européenne a présenté son plan d'action pour lutter contre les abus d'alcool. Par la bouche de Markos Kyprianou, Commissaire européen à la santé et à la protection des consommateurs, elle a indiqué vouloir s'attaquer seulement à la consommation nocive et dangereuse d'alcool, qu'elle estime responsable de la mort de 195 000 personnes par an dans l'Union. « La Commission ne vise pas la consommation modérée d'alcool, mais elle a la volonté de soutenir les mesures prises par les Etats membres pour réduire les dommages provoqués par l'abus d'alcool », a-t-il déclaré. Pour cela, elle encourage la formation des jeunes et des parents, et l'information des consommateurs. Plutôt que d'imposer une réglementation spécifique, la Commission préfère aider les Etats membres et les professionnels dans leurs actions. Ces propositions sont bien accueillies par la filière vitivinicole française. « Nous ne pouvons qu'applaudir. Contrairement à la France, l'Europe reconnaît qu'il faut bien lutter contre les abus, et non contre l'usage de l'alcool. Elle considère les producteurs comme des partenaires. Elle souhaite trouver des solutions compatibles avec notre profession et la politique de santé publique. Toutefois, nous devons rester vigilants sur la mise en oeuvre de ce plan, car il prévoit de mettre en exergue les meilleures actions des différents Etats membres », précise Marie-Christine Tarby, vice-présidente de vin et société.

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