« Il faudrait créer une Cuma syndicale »
«Je vois deux axes de travail pour que la filière aille mieux. Le premier, c'est d'apporter une grande liberté aux vins de table et de pays, qui sont sur un marché de marques : pas de limite des rendements, application des règles de l'OIV, peu d'aides de l'Etat. J'aimerais lutter à armes égales avec les autres pays. En Suisse, ils peuvent planter tous les cépages du monde.
Si leur vin n'est pas bon, il ne se vend pas. C'est aussi simple que cela !
Le second axe de travail concerne l'organisation de notre filière. Il y a trop de structures et de présidents. Je propose de créer le Syndicat des agriculteurs gardois, qui aurait pour vocation de regrouper la FDSEA, les JA, les Vignerons indépendants, les coopératives, les syndicats de produits ? à l'exception des syndicats de crus qui ont une autre mission ? et tout organisme à vocation générale pour peser au niveau national. A terme, on pourrait créer le Syndicat des agriculteurs méditerranéens, puisque nous avons la même problématique avec les départements voisins. La présidence serait accordée pour deux ans non renouvelables. Il s'agit en fait de créer une Cuma syndicale plus performante, car dirigée par un seul directeur et un seul président, et moins coûteuse que cinq structures.
Cette proposition est soumise à la volonté des hommes de se séparer de leurs présidences, de leurs indemnités et du micro-pouvoir qui va avec.