Après les collectives du sucre, de la viande et du pain, le vin s'y met aussi. « Nous sommes enfin dans un registre corporatiste en parlant du vin, et non des vins. Cela dépasse les intérêts régionaux », analyse Etienne Laporte. Cette prise de parole commune de l'ensemble de la filière est une réelle nouveauté. « Nous prenons enfin conscience que nous devons nous adresser à des consommateurs qui ne sont pas nés sur la planète vins », rapporte Jérôme Agostini. Vinplissime n'a pas une vocation de lobby, c'est Vin & Société qui s'en charge. « Les journées ne visent pas des députés politiques, mais des consommateurs par milliers », rappelle le directeur du Cniv. L'objectif est de faire passer la consommation des buveurs occasionnels de deux fois par mois à deux fois par semaine, seuil inférieur à celui prôné par l'Organisation mondiale de la santé. Le Cniv et l'Anivit conseillent un mode de consommation fondé sur les caractéristiques gustatives du vin.