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Les vins de table poursuivent leur chute

La vigne - n°182 - décembre 2006 - page 0

C'est un désastre. Cette année encore, les VDT ont perdu une part de marché conséquente en grande distribution. Selon Iri France, les volumes vendus ne représentent plus que 1,9 Mhl (cumul annuel mobile du 06-11-05 au 08-10-06), soit - 7,3 % par rapport à l'année précédente. En valeur, ils régressent de 9 %. Les rouges (67 % des volumes) sont touchés de plein fouet : - 9,8 %, au profit des AOC et des VDP de cépage. « C'est le marché qui subit le plus durement le changement de mode de consommation », explique Christophe Polaillon, chef de groupe en marketing chez Castel Frères.
En effet, le nombre de consommateurs réguliers ne cesse de décliner au profit des occasionnels ou des abstinents. En plus, les VDT subissent la concurrence des AOC 1 er prix. « Pour contrer le hard discount, certaines enseignes proposent des bordeaux à moins de 2 euros. Dans ce contexte, le consommateur privilégie l'AOC . » Pourtant, parmi les principales marques françaises, certaines s'en sortent assez bien, comme Cambras de Castel Frères. « Depuis début 2006, nos ventes ont progressé de 15 % ces trois derniers mois. » Un résultat dû au succès du bib et de la réorientation de la stratégie de communication.
De leur côté, les blancs - 16,8 % des volumes - baissent de 4,2 %. En fait, seuls les rosés résistent et progressent de 0,9 % en raison d'une plus forte demande à la fin de l'été. Les marques historiques, comme Vieux Papes et Champlure, se maintiennent sur ce segment. En plus, comme l'explique Christophe Polaillon, sur les linéaires des grandes surfaces, les VDT rosés sont regroupés avec les VDP et les AOC de même couleur. De ce fait, ils sont vus par un plus grand nombre de consommateurs que les VDT rouges en 75 cl, bien isolés du reste de l'offre.

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