ImprimerLors du Conseil national de la viticulture le 23 novembre dernier, le ministre a souhaité la mise en oeuvre rapide d'un vin de pays produit à l'échelle nationale. Pour le reste, c'est la foire d'empoigne.
Dominique Bussereau a mis un coup d'accélérateur au projet tant débattu du vin de pays de France. Il a déclaré vouloir rapidement créer un tel vin de pays, lors du dernier Conseil national de la viticulture. Les débats sur les modalités font encore rage et rien n'a été clairement conclu. Le négoce a immédiatement demandé au ministère une expertise du système des vins de pays Vignobles d'Espagne afin, éventuellement, de l'imiter. Néanmoins, l'objectif est d'agir vite. En ce sens, l'assemblage de vins de pays déjà agréés en régions semble la solution la plus probable. Un projet de décret doit être soumis lors du prochain conseil spécialisé de Viniflhor, le 17 janvier 2006.
Pour les autres catégories de vins, le ministère a créé la surprise en proposant l'indication d'origine contrôlée. L'IOC s'intègrerait entre les AOC stricto sensu et les vins de table. Elle regrouperait les AOC de type régional et les vins de pays. Il semblerait que la réunion ait mal tourné et que les professionnels aient contesté cette proposition.
Le ministre a décidé de renvoyer la discussion dans les bassins de production. Les réponses et propositions seront débattues lors du prochain conseil national en février.
