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archiveXML - 2007

Bourgogne : la confiance retrouvée qui est située entre 45 et 50 % de la production.

La vigne - n°183 - janvier 2007 - page 0

En terme de chiffre d'affaires, la région gagne 50 Meuros à l'exportation, soit + 9 %. Chablis et les appellations régionales contribuent fortement à ce résultat. Les régionales rouges sont en pleine forme, les ventes croissent de 24 %. Elles profitent notamment de l'engouement de l'Amérique du Nord pour le pinot noir. Tous les pays d'exportation progressent en volume, excepté la Suisse. Les Etats-Unis sont les moteurs de la croissance, avec + 21 % en volume et + 18 % en valeur. En réalisant le quart du chiffre d'affaires global des exportations, ils retrouvent leur place de premier marché en valeur.
Le crémant, jusqu'ici plutôt distribué en France, entame son développement à l'étranger : les ventes progressent de 24 % en volume et de 48 % en valeur.

La région peut aussi se réjouir d'avoir un marché national qui se porte bien. Tous circuits confondus, les ventes y progressent de 7 %. Dans la grande distribution, les bourgognes continuent leur percée. Ce circuit est devenu incontournable : il absorbe 40 % des ventes de bourgognes. « Avec l'interprofession, nous appuyons notre progression par des actions de merchandising et d'accompagnement des promotions en linéaires. Les bourgognes ne sont jamais bradés en grandes surfaces, à la différence de vins d'autres régions. Cela évite de détériorer l'image de la Bourgogne », explique Jean-Michel Aubinel, en tant que président de la commission communication du BIVB. Les appellations régionales représentent 75 % des ventes de bourgognes en grande distribution. Leur prix moyen est compris entre 4 et 6 euros. Ce créneau correspond aux nouvelles tendances de consommation des Français, plus occasionnelle mais aussi plus qualitative. « L'atomisation de l'offre bourguignonne, souvent reprochée à notre région, peut être une grande force. La multitude de nos AOC permet de répondre à des demandes de qualités différentes, avec des prix différents et des opérateurs différents », complète Frédéric Mazilly, président de la Confédération des associations viticoles.
La campagne 2006-2007 commence très fort et confirme l'assainissement du marché. « Sur les quatre premiers mois de campagne, les transactions en vrac ont augmenté de 20 %, avec une hausse générale des cours de toutes les AOC, y compris les régionales », affirme Frédéric Dupray. La précipitation des achats en début de campagne est due à la conjugaison de deux phénomènes. D'une part, le millésime 2006 est plus hétérogène en qualité que le 2005, particulièrement pour les rouges où les vignerons ont beaucoup trié. Le négoce a pris les devants pour sélectionner les meilleures qualités. D'autre part, ses besoins d'approvisionnement sont réels.
Il n'y a plus qu'à espérer que la situation perdure.

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