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archiveXML - 2007

L'oenotourisme : une for mule qui décolle

La vigne - n°183 - janvier 2007 - page 0

C'est un fait. L'oenotourisme n'est plus réservé aux grands châteaux ni aux grands crus. Il est devenu un enjeu économique, à la portée de tous. On ne compte plus les vignerons qui s'inscrivent dans des circuits où la dégustation à la propriété n'est qu'un moment d'un séjour culturel, gastronomique ou d'activités de plein air. La dégustation participe à la découverte d'un territoire dans toutes ses composantes. Pour que la greffe réussisse, le vigneron doit donner de sa personne, sans ménager son temps. Lui, le cultivateur, le vinificateur, le commerçant se découvre acteur touristique, un nouveau métier. C'est sans doute la limite du système, car on ne peut pas exceller dans tous les domaines. Quel retour peut-on attendre de l'oenotourisme ? « Une bonne aide à la vente. Les petites exploitations peuvent aussi proposer un gîte et une table d'hôte. Là encore, c'est un complément non négligeable », assure Michel Bernard, président du Comité de pilotage du groupe de travail oenotourisme de la Maison de la France. Ce n'est pas tout. En faisant de l'oenotourisme, le vigneron rencontre d'autres acteurs économiques. Il faut tisser des liens avec les restaurateurs, les hôteliers, les offices du tourisme... Le temps d'une dégustation, d'une balade dans les vignes, le visiteur va avoir le sentiment de partager la vie du vigneron, ses efforts, son amour du travail bien fait.

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