L'Inra de Narbonne possède plusieurs variétés résistantes au mildiou et à l'oïdium qui n'attendraient qu'un feu vert pour être testées sur le terrain. Mais les chercheurs s'opposent à leur diffusion. Ils estiment que leur résistance reposant sur un seul gène risque d'être contournée par le mildiou et l'oïdium. Ils estiment qu'il faut attendre la deuxième génération de cépages résistants, qui intégrera au moins deux gènes différents de résistance. Mais elle ne sera pas disponible avant cinq ans au mieux. Dans le Midi, des viticulteurs et des techniciens pestent contre l'excès de prudence de l'Inra et sont près à tester des plants résistants obtenus en Suisse ou en Allemagne.