ImprimerEfforts collectifs contre la crise Un stand plus joli
Habitués aux stands collectifs proposés par leurs syndicats, trois domaines (La Noblaie à Chinon, Clos Roussely en Touraine et Siret-Courtaud à Quincy) se sont regroupés pour monter un stand commun.
« Cela nous a permis de personnaliser l'espace à notre goût. A titre d'exemple, nous avons investi dans trois comptoirs en bois dessinés et réalisés pour nous. Chaque domaine a le sien et entre deux salons nous l'utilisons sur notre exploitation », explique Elodie Peyrussie, l'une des participantes. Le résultat est chaleureux et donne envie de s'y arrêter…
Efforts collectifs contre la crise L'effet de gamme
Quand Philippe Agoulon de Nantes (à gauche), Christian Cousin, d'Anjou, et Valentin Ledys, de Touraine, s'unissent, cela donne une gamme représentative du Val de Loire.
Les trois compères ont réalisé une grande carte qui localise leurs exploitations. Ils présentent un tarif commun. Ils ont aussi prévu une brochure commerciale commune. Ils ont investi 2 000 euros TTC dans l'affaire qu'ils espèrent rentabiliser sur trois ans. A plus long terme, le trio recherche un quatrième membre, producteur de rouge de Chinon…
Des idées pour se démarquer Cocktail en vogue
Le groupement de producteurs Loire Propriétés, basé à Thouarcé (Maine-et-Loire), a testé avec succès son bib « Rosé Pamplemousse », cet été. Il s'agit d'un bib de format cinq litres qui contient trois litres d'AOC Rosé de Loire et des dosettes de sirop de pamplemousse. L'utilisateur n'a plus qu'à réaliser son cocktail. Comme le produit a bien fonctionné, Loire Propriété le propose à la grande distribution et aux grossistes.
Prix de vente au public : entre 16 et 18 euros.
Des idées pour se démarquer Haut en couleur
Les frères Poussin ont repris le domaine familial à Vouvray (Indre-et-Loire). Ils appliquent avec humour et compétence l'un des principes du marketing : communiquer en personnalisant son image. « Nous avions déjà fait le choix d'une couleur jaune poussin pour nos cartons. Là, nous voulions faire un vin qui nous plaise, symbole de notre savoir-faire. » « La Couvée Poussin » est une sympathique façon de montrer le changement de génération et d'attirer l'attention.
Prix à la cave : 25 euros TTC.
Des idées pour se démarquer Aubance Décadente
« Foxy Lady » est le nom d'une chanson composée par Jimi Hendrix dans les années soixante. C'est aussi le nom de la cuvée créée par Julien Bresteau et Marc Houtin, de la Grange aux Belles (Maine-et-Loire). Le vin est à l'image du guitariste : audacieux et un brin dérangeant. « C'est une version décadente de notre cuvée Belle Adorée, une AOC Coteaux de l'Aubance. Nous l'avons élevée trois ans en barrique, sans ouillage, comme un vin du Jura », explique Julien Bresteau. Sur l'étiquette, les deux amis ont rendu hommage au guitariste et à Francis Poirel, figure du vin d'Anjou. Toujours dans la gamme musicale, Julien et Marc ont aussi un vin sans IG rosé dénommé « Pink Fluid », clin d'œil à Pink Floyd…
Prix de vente à la cave : 30 euros TTC la bouteille de 50 cl.
Liberté sans IG Vin passerillé
Le Domaine des Pothiers, à Villemontais (Loire) est en côtes Roannaises. Avec « Emoi », son propriétaire Romain Paires a mis à exécution un projet qu'il avait en tête depuis longtemps : un vin sans indication géographique (IG) passerillé à base de gamay. « Nous ramassons les raisins environ une semaine avant les vendanges habituelles. Nous les faisons sécher sous un toit pendant un mois avant de les vinifier. » Ce choix de sortir du cadre des vins avec IG est de plus en plus tendance. « Avec ou sans IG, le consommateur s'en moque. Ce qu'il veut c'est du bon vin », sourit le viticulteur.
Prix de vente à la cave : 19,20 euros TTC la bouteille de 50 cl.
Des bulles, toujours des bulles... Impératif
« Bullez » sonne comme une sympathique invitation à savourer l'air du temps et le vin…
C'est le nom que François Jamet, viticulteur à Saint-Nicolas-de-Bourgueil (Indre-et-Loire), vient de donner à son effervescent. Cet anjou rosé, 100 % cabernet franc répond à une demande des particuliers. Il sera aussi proposé au secteur traditionnel.
Prix de vente à la cave : 8 euros TTC.
Des bulles, toujours des bulles... Sport équestre
« Je ne souhaitais pas communiquer sur le terme crémant. Dans l'esprit de mes clients, ce n'est pas assez haut de gamme, raconte Mathieu Tijou, du Château de l'Eperonnière (Maine-et-Loire). Comme je suis passionné de polo, j'ai misé sur l'image luxueuse que véhicule ce sport équestre. » Et de nommer Polo sa gamme de crémants de Loire.
Prix de vente à la cave : 10 euros TTC.
Encore des bulles même sans AOC Féminin
Pierre-Jean Sauvion, propriétaire et négociant basé à Vallet (Loire-Atlantique) vient de lancer un crémant de Loire, 100 % chardonnay. La coiffe rose et les arabesques sur l'étiquette jouent la sensualité et la féminité. Mais le blason sur la coiffe donne une touche plus masculine… De quoi rassurer Madame qui achète pour déguster avec Monsieur…
Prix de vente à la cave : 12 euros TTC.
Encore des bulles même sans AOC Effervescence roannaise
Philippe Vial, producteur à Saint-André d'Apchon (Loire) et président de l'AOC Côtes Roannaises, a présenté lui aussi une cuvée à bulles joliment appelée Divinity. Il s'agit d'un vin sans IG vinifié en méthode ancestrale avec 18 g/l de sucres résiduels.
Prix de vente à la cave : 7,80 euros TTC.
Encore des bulles même sans AOC Humour
Eric Hérault, producteur de Chinon, à Panzoult (Indre-et-Loire), voulait étendre sa gamme avec un effervescent. « Comme ce n'est pas possible en Chinon, j'aurai pu me replier sur un touraine mousseux, mais j'ai préféré opter pour un vin sans indication géographique, car j'en ai assez des paperasses… » Cette cuvée est issue de cabernet franc 100 % et vinifiée selon la méthode ancestrale.
Prix de vente à la cave : 5,70 euros TTC.
