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Jean-Claude, l'un des deux consommateurs invité à venir s'exprimer. Ce consultant a mis en exergue l'importance d'avoir une étiquette esthétique. © C. STEF
La deuxième édition des rencontres nationales des Vignerons indépendants de France (Vif) a eu lieu les 29 et 30 avril au château de Beauchamp, en Saône-et-Loire. 180 viticulteurs avaient fait le déplacement. Au programme : des exposés techniques, des visites d'exploitations et des démonstrations de matériels.
Nombreux échanges
Mais la grande nouveauté de ces rencontres c'est que les Vifs ont donné la parole à deux consommateurs. Jean-Claude, 54 ans, consultant en région parisienne et Fabrice, 38 ans, enseignant chercheur à Paris, sont venus expliquer comment ils choisissent leurs vins.
« Je suis sensible aux étiquettes sobres, peu chargées et élégantes, a détaillé Jean-Claude. Je pense que si le viticulteur a bon goût pour l'étiquette, c'est signe qu'il va bien faire son métier. »
Les échanges avec la salle ont été nombreux, les viticulteurs étant avides de mieux comprendre ces consommateurs. Ils ont pu constater la confusion régnant autour de la mention « mis en bouteille à la propriété » et l'ignorance de la signification de la couleur de la CRD.
En revanche, ils n'ont nullement apprécié l'intervention d'Alain Bazot. Le président de « l'UFC Que Choisir » a expliqué : « Aujourd'hui l'AOC ne remplit plus son rôle. Ce n'est plus un signe fiable d'identification d'un vin, ni un repère dans la difficulté à laquelle sont confrontés les consommateurs dans leur choix. » Espérons que la réforme de l'AOC changera cette vision.
