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ACTUS - FRANCE

L'appel d'Angers

Bertrand Collard - La vigne - n°221 - juin 2010 - page 24

Régulation de la production - Lors de son congrès, la Cnaoc a lancé un appel exhortant les pouvoirs publics à maintenir les droits de plantation.
« Les droits de plantation sont le seul instrument efficace et peu coûteux pour assurer un équilibre entre l'offre et la demande. Alors pourquoi l'abandonner ? » s'est interrogé Pierre Aguilas, le président de la Cnaoc. © B. COLLARD

« Les droits de plantation sont le seul instrument efficace et peu coûteux pour assurer un équilibre entre l'offre et la demande. Alors pourquoi l'abandonner ? » s'est interrogé Pierre Aguilas, le président de la Cnaoc. © B. COLLARD

La Cnaoc continue son combat pour obtenir le maintien des droits de plantation. Le 8 juin, avec la Cnaoc, son homologue des AOC laitières, elle a lancé l'appel d'Angers (Maine-et-Loire) lors de son congrès qui a eu lieu dans cette ville.

Les deux organisations « exhortent les pouvoirs publics nationaux et communautaires à mettre en place des instruments de régulation de la production pour ces filières de qualité et pour la viticulture dans son ensemble », vins sans indication géographique compris. Elles ont invité tous les congressistes à signer l'appel qu'elles vont faire circuler dans les régions. Philippe Martin, député de la Marne, chargé d'un rapport sur la réforme de la politique européenne de la qualité est venu les soutenir. « Tout le monde est d'accord : il faut maintenir une régulation du potentiel de production. » Catherine Vautrin, également députée de la Marne, chargée d'évaluer les conséquences de la suppression des droits de plantation a aussi apporté de l'eau au moulin de la Cnaoc. « J'ai l'absolue conviction qu'il faut conforter notre système de régulation », a-t-elle déclaré devant les congressistes. La représentante du ministre a affirmé qu'il allait prendre son bâton de pèlerin pour convaincre ses pairs des autres pays européens. La route est longue. Un intervenant a expliqué aux congressistes que les pays viticoles n'ont pas la majorité qualifiée au conseil des ministres européens. Il faudra donc convaincre des pays non producteurs de la nécessité de préserver les droits. Lourde tâche.

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