Dans la plupart des vignobles, la première génération (G1) de vers de la grappe a été faible. « Nous n'avons quasiment pas vu de glomérules », rapporte Michel Badier, de la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher. « De rares parcelles présentaient plus de 10 % de grappes avec des glomérules en G1. Or, c'est au-delà de ce seuil que l'on conseille aux viticulteurs de traiter la G2. Cette année, il ne devrait donc pas y avoir beaucoup de traitements », ajoute Marie Darnand, de la société de viticulture du Jura. Fin juin, les vols de deuxième génération (G2) démarraient. En Indre-et-Loire, sur le secteur de Chinon, on capturait jusqu'à 40 papillons de cochylis par jour. Dans cette région, les traitements avec les RCI ont démarré les 5 et 6 juillet.