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À LA VIGNE - QUESTIONS DE SAISON

Que faire après la grêle ? « Il faut attendre que les entre-cœurs poussent »

La vigne - n°221 - juin 2010 - page 10

Michel Badier, conseiller à la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher

Michel Badier, conseiller à la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher

« Les conséquences de la grêle sont au nombre de deux : les dégâts physiques (blessures sur les rameaux et sur les grappes) et le développement d'un champignon, le rot blanc. Contrairement à beaucoup d'a priori, une intervention avec un fongicide ne se justifie que sur les parcelles ayant déjà subi des dégâts de grêle l'année précédente. Le rot blanc risque alors de s'y développer. Dans ce cas, il faut intervenir dans un délai très court, de moins de 12 heures. Dans les autres cas de figures, une application de fongicide dans les heures suivant la grêle ne se justifie pas, car la vigne n'est pas réceptive.

Il faut attendre le développement des entre-coeurs pour traiter. Cela prend en général une huitaine de jours. Néanmoins, si les conditions climatiques restent défavorables dans les jours suivant, il faut envisager de protéger les grappes contre le botrytis. Lors d'une grêle de printemps sur les plantations de l'année ou de l'année précédente, et si les pampres sont très touchés, il est conseillé de retailler à un œil, afin que le cep puisse produire un nouveau rameau qui s'aoûtera correctement. »

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