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VENDRE - Zapping

De retour du… Festi'Bacchus, à Paris Bercy (XIIe), les 3-4-5 septembre 2010

Fabrice Couloumère, co-exploitant du clos Fornelli, à Tallone (Haute-Corse) « Il y a un intérêt grandissant pour les cépages rares »

La vigne - n°224 - octobre 2010 - page 55

« J'ai été démarché par les organisateurs du salon qui voulaient avoir un viticulteur corse. Comme cette année, les vendanges s'annonçaient tardives, j'ai pu y participer. Sinon, la date de début septembre n'est pas commode pour les producteurs du Sud…

Il m'en a coûté 1 000 euros pour les trois jours. Nous étions une quarantaine de viticulteurs de toute la France, plus quelques stands gastronomiques. Globalement, c'est un salon bien organisé et je suis satisfait de mes ventes. J'ai fait De retour du... l'équivalent d'une palette. J'avais prévenu tous mes clients parisiens. Ils sont tous venus. C'est vrai que le lieu est central et facile d'accès. J'ai eu aussi beaucoup de touristes étrangers : des Suédois, des Japonais, beaucoup d'Anglo-Saxons… En revanche, la journée du vendredi réservée aux cavistes et restaurateurs a été décevante…

De tous mes vins, mes rouges ont été les plus demandés. Ce n'est pas étonnant pour la saison. Je note un intérêt grandissant depuis cinq ans pour les cépages peu connus. Cette tendance est renforcée par le travail de prosélytisme des viticulteurs corses. La communication commence à payer ! A ce titre, le vermentino est emblématique. Il marche de mieux en mieux… Mes prix vont de 8 à 14 euros. Quand il faut y rajouter les frais de transport, on a du mal à être compétitif d'où l'intérêt pour moi de venir sur place… En temps de crise, je ne note pas de descente en gamme. En revanche, les clients achètent moins. S'ils prenaient un carton, ils se limitent désormais à trois bouteilles…

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