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DOSSIER - LE VIN BIEN DANS SON ÉPOQUE

ECOLO Opération vignoble propre

Aude Lutun - La vigne - n°225 - novembre 2010 - page 65

Après la collecte des emballages de produits phytos vides, la Champagne s'attaque à celle des produits œnologiques.
La collecte des produits œnologique a commencé l'an dernier avec quinze points. Elle s'est poursuivie cette année grâce un réseau de 46 sites. © STATION OENOTECHNIQUE DE CHAMPAGNE

La collecte des produits œnologique a commencé l'an dernier avec quinze points. Elle s'est poursuivie cette année grâce un réseau de 46 sites. © STATION OENOTECHNIQUE DE CHAMPAGNE

Depuis septembre 2008, la Champagne organise une opération pilote de récupération des emballages vides de produits œnologiques et d'hygiène (EVPOH). Toute la filière est impliquée : les vinificateurs, les laboratoires d'œnologie, les distributeurs, Adivalor et l'interprofession (CIVC).

« De septembre 2008 à mars 2010, nous avons collecté treize tonnes de déchets sur quinze points de collecte, précise Marie-Noëlle Hamoudi-Viaud, coresponsable de ce projet au CIVC. Nous estimons que cela correspond à un taux de collecte de 23 %. Nous avons redémarré l'opération en septembre sur 46 sites couvrant toute la Champagne. Nous devrions suivre une évolution similaire à celle du taux de collecte des emballages vides de produits phytosanitaires (EVPP). Au début, seuls 20 % des EVVP étaient collectés. Dix ans après, ce taux dépasse les 80 %. »

Coût de 0,03 euro le kilo ou le litre

Les négociants et les grandes caves coopératives ont déjà mis en place leur propre système d'élimination des emballages. Le CIVC et Adivalor visent donc les opérateurs non équipés. Le coût de la collecte et du traitement vient de passer de 0,02 à 0,03 euro le kilo ou le litre. Ce sont les utilisateurs des produits qui l'assument lors de leurs achats. Ensuite, Adivalor facture les enlèvements et les traitements à chaque distributeur.

« En Champagne, c'est assez simple de collecter les emballages de produits œnologiques, car deux grands laboratoires représentent une très grande partie du marché, souligne Marie-Noëlle Hamoudi-Viaud. La tâche est plus difficile pour les produits d'hygiène distribués par de nombreux acteurs, difficiles à fédérer. »

Cet article fait partie du dossier LE VIN BIEN DANS SON ÉPOQUE

Consultez les autres articles du dossier :

L'INITIATIVE

Création d'un réseau de 46 points de collecte des emballages vides de produits œnologiques et d'hygiène couvrant toute la Champagne.

Un partenariat entre les laboratoires, les distributeurs, Adivalor et le CIVC.

Opération financée par les vinificateurs.

L'essentiel de l'offre

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