Loi Evin. Je suis convaincu de la nécessité de transmettre le patrimoine culturel du vin aux jeunes générations. Le vin n'est pas une boisson de soif ni d'ivresse. L'avoir assimilé aux alcools durs, dont trop de jeunes ont fait une « autre » drogue, est d'abord une erreur grave. Le vin a une dimension qui dépasse son degré d'alcool, une richesse qui l'éloigne de la brutalité de l'ivresse. Les jeunes en quête de fuite ne s'y trompent pas. Ils n'en boivent pas. Quand ils s'y risquent, c'est en l'absence totale de goût. Faute d'éducation, oui le mauvais vin redevient un alcool comme les autres. C'est ensuite une faute économique évidente dans le premier pays viticole du monde. Nous en payons les conséquences.
C'est enfin un non-sens en terme de raisonnement. Comme si, sous prétexte de la vulgarité de quelques émissions, on votait une loi pour interdire la diffusion des programmes télé.
Tartuffe n'est pas mort.