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© J.-C. GRELIER/GFA
Malgré l'intégration du Sifel, le salon dédié aux producteurs de fruits et légumes, le Vinitech est resté assez semblable aux éditions précédentes. Les rares stands arboricoles ont été relégués au fond du hall 2. De même, ce sont essentiellement des viticulteurs et des œnologues qui se sont rendus sur le salon. Les organisateurs espéraient 50 000 visiteurs. Ils n'en ont enregistré que 40 500, en partie à cause des intempéries du troisième jour. Mais en 2008, ils n'en avaient attiré que 39 000.
Les constructeurs ont pour la plupart été satisfaits des contacts réalisés sur leurs stands. « Plus d'intentions d'achats qu'il y a deux ans », « des visiteurs avec de vrais projets » ; telles étaient les phrases qui revenaient.
Travail du sol et oxygène dissous à l'honneur
Le salon a été l'occasion de découvrir de nouveaux matériels viticoles et vinicoles. A la vigne, les constructeurs planchent toujours sur des alternatives au désherbage chimique. Clemens et Arrizza ont exposé un cadre portant interceps et griffes destiné aux viticulteurs qui alternent travail du sol et enherbement. De même, Hydro France, un petit constructeur, a présenté un appareil de désherbage à la vapeur brûlante.
En œnologie et dans l'embouteillage, beaucoup d'efforts ont porté sur la maîtrise de l'oxygène dissous dans les vins et des fermentations. Vivélys a annoncé qu'il lançait la commercialisation d'un outil de pilotage de l'apport d'oxygène en cours de fermentation en fonction du dégagement de gaz carbonique.
Parallèlement, une nouvelle préoccupation se fait jour : garantir l'authenticité des vins. ATT et le CIVB ont présenté une application permettant de photographier une étiquette, puis de consulter une banque de données pour vérifier son authenticité. Une application parmi d'autres, avant tout destinée à lutter contre la fraude massive en Chine.
