ImprimerL'Inao avait fixé au 15 décembre la date de dépôt des cahiers des charges des vins IGP. « Nous avons tenu les délais », affirme Michel Servage, président de la Confédération française des vins de pays (CFVDP). Mais les syndicats n'ont déposé que 75 cahiers des charges, alors qu'il existe 153 vins de pays.
Beaucoup de vins de pays de petites zones subsisteront uniquement comme une mention géographique complémentaire d'un vin IGP produit sur une aire plus vaste. Ainsi, en Val de Loire où il existe dix-sept vins de pays, il ne restera que l'IGP Val de Loire, les opérateurs pouvant préciser le département d'origine du vin sur les étiquettes. Dans l'Hérault, où il existe 24 vins de pays, il ne restera que 7 IGP dont « Pays d'Hérault », pour lequel on pourra revendiquer 16 mentions géographiques complémentaires.
Pas de règle de taille
Le cahier des charges de pays d'Hérault compte parmi les cinq dont l'examen par l'Inao est le plus avancé. Ce document fixe des règles simples. « Les raisins doivent provenir exclusivement de l'Hérault, explique Bernard Augé, directeur de l'ODG Pays d'Hérault. Les vins doivent être élaborés dans le département ou dans les cantons limitrophes. Le rendement commercialisable est plafonné à 120 hl/ha. Les cépages autorisés sont ceux de la liste nationale des cépages. »
Il n'y a pas de règle de taille, de densité de plantation ou d'étiquetage : les mentions géographiques complémentaires pourront apparaître plus grandes que Pays d'Hérault.
Reste à l'Inao à examiner tous ces cahiers des charges en vue de les valider. Ce travail commence.
