Après moult rebondissements, la future IGP Terre du Midi fait le consensus. Les présidents des quatre ODG d'IGP du Languedoc (Pays d'Oc, Gard, Aude et Hérault), le président de Coop de France Languedoc-Roussillon et celui des Vignerons indépendants ont cosigné une lettre qu'ils ont adressée fin avril à l'Inao. Dans celle-ci, ils demandent la mise en place de cette nouvelle IGP dès les prochaines vendanges.
L'Inao en a pris acte et attend désormais le cahier des charges pour nommer une commission d'enquête. Ce cahier des charges doit être porté par la future ODG Terre du Midi, dont l'assemblée générale constitutive se tiendra le 19 mai. Une fois nommée, la commission d'enquête devra agir très vite.
« C'est encore jouable, estime René Moreno, président de l'ODG Pays d'Hérault et à l'origine de ce projet. Si la commission rend ses conclusions avant début juillet, le comité national des vins IGP du 5 juillet pourra voter le cahier des charges. À partir de là, la PNO (procédure nationale d'opposition) pourra être ouverte. La reconnaissance de notre IGP pourrait intervenir d'ici début octobre, et donc avant la déclaration de récolte. »
Base de la pyramide de l'offre régionale IGP, l'IGP Terre du Midi couvre l'aire de production des trois IGP de département Aude, Gard et Hérault. Cette IGP socle serait un vin d'assemblage. La mention du cépage sera autorisée uniquement avec la mention complémentaire du département ou d'autres zones géographiques (Collines de la Moure, Coteaux de Bessilles...). Sauf embûches de dernière minute, le dossier semble cette fois bien engagé.