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ACTUS - RÉGIONS

COGNAC Des droits très politiques

M. Guillemaud - La vigne - n°229 - mars 2011 - page 18

Elus de tous bords ont pris fait et cause contre la libéralisation des droits de plantation après un article paru dans « Le Canard enchaîné ».
Dominique Bussereau a fait voter une motion contre la libéralisation des droits de plantation par le conseil général de la Charente-Maritime qu'il préside. Une manière de se rattraper. © T. PADILLA

Dominique Bussereau a fait voter une motion contre la libéralisation des droits de plantation par le conseil général de la Charente-Maritime qu'il préside. Une manière de se rattraper. © T. PADILLA

Mi-février « Le Canard enchaîné » réveille Dominique Bussereau. Un article évoque les craintes de Nicolas Sarkozy d'être confronté, au Salon de l'agriculture, aux producteurs de Cognac mécontents de sa prise de position tardive contre la libéralisation des droits de plantation. Il assure que Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture entre 2004 et 2007, avait négocié une prolongation des aides européennes à la viticulture en contrepartie de l'acceptation de cette libéralisation.

En pleine campagne pour les cantonales, l'information est mal venue. A peine l'hebdomadaire est-il paru que le président du conseil général de la Charente-Maritime clame son opposition à cette libéralisation.

Deux jours plus tard, le 18 février, il fait voter par le conseil général une motion allant dans ce sens. Soit une semaine après celui de la Charente, plus empressé à prendre fait et cause pour la viticulture cognaçaise.

Une pétition sur internet

De fait, les élus des deux Charentes sont très sollicités par les viticulteurs lors de multiples réunions. Tous ont été briefés sur les méfaits de cette libéralisation. Tous y sont opposés, quelle que soit leur appartenance politique.

Une pétition est en ligne sur le site avenir-droitsdeplantation. com, à l'initiative du syndicat général des vignerons de Cognac. Déjà 900 viticulteurs l'ont signée. Les élus et le public peuvent aussi le faire.

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