Les aides à l'arrachage favorisent l'arrachage des vieilles vignes. C'est une erreur. Il faudrait au contraire multiplier ces vieilles collections plantées dans les années quarante, car elles ont réussi à s'adapter naturellement à la multiplication des années plus sèches et à la recrudescence des maladies du bois. Dans ces parcelles, il manque rarement des pieds. A l'inverse, le clone 49 de riesling est l'exemple de ce qu'il n'aurait pas fallu faire. Il est fruité et productif, mais il résiste mal aux variations climatiques actuelles. En favorisant un seul individu depuis une trentaine d'années, la sélection a réduit la diversité génétique. Il faut d'urgence voir ce qu'il y a à sauver dans le patrimoine existant.