L'agriculture biologique, qui exige un savoir-faire et une technique sans faille, se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Car soit elle s'intégrera dans un modèle économique global, qui prend en compte les réalités du marché et les progrès de la science, soit elle décidera de rester dans la marginalité en s'accrochant au modèle politique historique dans lequel l'écologie politique veut la contenir, tout en s'appuyant sur un cahier des charges basé sur des connaissances scientifiques qui datent du début du XXe siècle ; c'est-à-dire en s'obstinant à se définir en opposition au reste du monde agricole.