Le 6 janvier, Jean-Richard Gsell, coopérateur à Sigolsheim (Haut-Rhin), a retrouvé une cinquantaine de pieds de pinots auxerrois coupés, les uns sous le premier fil, les autres à ras. Aucun ne produira de raisin en 2014. Pourquoi ce saccage ? Ces vignes sont plantées au croisement de deux chemins ruraux menant à une déchetterie. « Je suppose, comme les gendarmes, qu'elles gênent les auteurs quand ils prennent leur virage », estime le viticulteur. Ni lui, ni la municipalité ne sont prêts à céder. Le premier replantera les pieds trop abîmés et va régénérer les autres. La seconde a déclaré qu'elle n'élargira pas ce chemin.