En septembre, deux nouvelles études ont conforté l'idée que la consommation modérée de vin est bienfaisante. La première est venue de l'université de Bourgogne. Elle portait sur des victimes d'un infarctus du myocarde.
Pendant les deux semaines « de leur réadaptation cardiaque » en milieu hospitalier, une trentaine de patients ont adopté un régime alimentaire à base d'huile d'olive, de fruits, de poisson et de légumes. Les uns ont bu un verre de vin rouge à chaque repas du midi et du soir, les autres n'ont bu que de l'eau. « Les effets sont très intéressants au niveau sanguin pour ceux qui ont consommé du vin rouge : une baisse du cholestérol total (-18 %), ainsi qu'une hausse du potentiel antioxydant et de la fluidité du sang », explique le professeur Norbert Latruffe, du laboratoire de biochimie métabolique et nutritionnelle de Dijon (Côte-d'Or). Il a précisé que le vin de l'étude est un bourgogne de garde, riche en tanins et antioxydants.
De leur côté, des chercheurs américains ont observé que les femmes d'âge moyen qui boivent régulièrement et modérément du vin ont plus de chance d'être en bonne santé après 70 ans que les amatrices de bière ou d'alcools forts.
Plus de bienfaits avec une consommation régulière
Ils se sont penchés sur les données d'une étude lancée en 1976 : 121 000 infirmières, âgées en moyenne de 58 ans, avaient fourni quantité d'informations sur leur mode de vie, dont leur consommation d'alcool. En 2006, les chercheurs ont calculé les chances d'être en bonne santé (ne pas avoir de diabète, de cancer, de crise cardiaque, etc.) de 13 984 d'entre elles ayant vécu après 70 ans.
Celles qui avaient eu une consommation légère à modérée à la cinquantaine ont plus de chance d'être en bonne santé que celles qui n'en buvaient pas (20 % de chance en plus pour 0,5 à 1,5 verre par jour). Cette consommation est d'autant plus bénéfique qu'elle est régulière. Surtout, la probabilité d'être en bonne santé augmente de 35 % chez les femmes qui ont choisi le vin comme boisson alcoolisée. Alors que la bière ou les alcools forts n'apportent pas de bienfaits.