« Le débat autour de la politique de santé publique met en avant la taxation des alcools pour lutter contre l'alcoolisme. Reste que les modalités de taxation choisies ne sont pas logiques. Pour bien agir, il faudrait avoir une grande étude sur les causes de l'alcoolisme. Est-ce que certains alcools sont plus responsables que d'autres de ce fléau ? Si oui, ce serait effectivement normal de taxer plus ces boissons.
Reste qu'à ma connaissance, ce type d'étude n'existe pas… Dans ce contexte, il serait donc juste d'établir une taxation proportionnelle au degré d'alcool. Ce n'est pas non plus l'option choisie… Au final, on se retrouve avec une taxation qui n'a pas vraiment de sens. Une chose est sûre : le cognac est une nouvelle fois le bouc émissaire. Pourtant, ce n'est certainement pas notre eau-de-vie charentaise qui est en cause dans l'alcoolisation des jeunes ! »