ImprimerLes chenilles de boarmies et de noctuelles sont communément appelées mange-bourgeons. Le mode d'entretien des sols a-t-il un impact sur leur abondance ? Apparemment non, d'après les observations du CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne).
« Nous n'arrivons pas à mettre des différences significatives en évidence. Les parcelles entretenues mécaniquement semblent légèrement plus touchées à cause du travail du sol qui dérangerait les chenilles. Les parcelles enherbées seraient elles aussi légèrement plus touchées, mais l'échantillon de parcelles que nous avons analysé est trop petit pour pouvoir en tirer des conclusions», rapporte Marie-Pierre Vacavant, chef de projet viticulture au CIVC. Ces chenilles occasionnent des dégâts à partir du gonflement des bourgeons jusqu'au débourrement complet. Elles s'observent régulièrement en Champagne, en Bourgogne, en Franche-Comté, en Loire-Atlantique et en Midi-Pyrénées. Les attaques sont généralement localisées.
