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Autant le dire

“Le bio, un réflexe de survie”

Denis Dubourdieu, viticulteur et directeur de l'ISVV de Bordeaux, parlant de la conduite de ses propriétés dans le livre « L'œnologie dans tous ses états » - La vigne - n°242 - mai 2012 - page 6

Plutôt qu'une démarche philosophique, notre engagement dans le bio procède d'un réflexe de survie, d'une prise de conscience, certes tardive, des dangers des pesticides pour nous-mêmes et pour l'environnement. Risques sous-estimés par l'administration, mais inquiétants pour le consommateur (...).

La viticulture raisonnée consiste à utiliser un peu moins tous les pesticides en les appliquant avec plus de discernement, en tenant compte de la virulence des conditions météorologiques et de la virulence des parasites et des ravageurs. C'est ce que nous avons toujours fait, même sans certification, ne serait-ce que pour diminuer le coût de la protection des récoltes. Hélas, la notion de viticulture raisonnée ne suscite guère d'intérêt chez les consommateurs. Ces derniers ne souhaitent non pas moins de résidus de pesticides, mais pas de pesticides du tout, ce que, dans leur esprit, seul le bio garantit.

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