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Autant le dire

“Chez les bios, la grande distribution est mal vue”

Un vigneron bio - La vigne - n°243 - juin 2012 - page 6

Je travaille en bio et je me soucie de la santé du consommateur. Dans la filière bio, la commercialisation en grande distribution n'est pas très bien vue. Pourtant, la GD est très exigeante et impose beaucoup de règles concernant la sécurité alimentaire. Moi, j'aimerais faire du vin bio qui réponde aux normes des différents marchés.

En outre, certains vignerons bios ne veulent entendre parler d'aucune intervention sur le vin. Sur le sujet des sulfites par exemple : je suis pour leur diminution, mais je m'interdis de proposer aux consommateurs des vins avec des déviations organoleptiques.

Aussi, pourquoi ne pas autoriser certains procédés physiques qui contribueraient à limiter le développement des Brett et aideraient à diminuer les doses de SO2 ?

Le raisonnement est le même pour la précipitation tartrique. Pourquoi ne pas avoir recours à l'électrodialyse ? Elle permet de ne pas utiliser d'intrant et consomme beaucoup moins d'énergie que le traitement au froid. Elle est donc ben plus écologique !

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