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NOUVEAUTÉS - À L'ÉPREUVE DU TERRAIN

Somaref lance un enjambeur d'un très bon rapport qualité/prix

MARTIN CAILLON - La vigne - n°244 - juillet 2012 - page 65

TRACTION Le Frison est le premier enjambeur de la société Somaref, basée en Dordogne. Sous un design rustique, il est bon marché et très bien équipé en porte-outils.

Le matériel : le Frison est un enjambeur multifonctions équipé de cinq porte-outils : deux entre roues, deux à l'arrière et un sur la potence à l'avant. Sa voie est fixe, de 1,30 à 1,70 m selon les modèles. De ce fait, il convient aux vignes de 1,50 m de largeur ou plus. La pompe hydraulique débite 120 l/min. Elle alimente sept électrodistributeurs. Le Frison est animé par un moteur Perkins quatre cylindres turbo de 85 ou 100 ch. La transmission hydrostatique est assurée par quatre moteurs Poclain et commandée par un joystick.

Trois gammes de vitesses sont disponibles (deux pour le travail et une sur la route). Enfin, la cabine est climatisée.

L'intérêt : le Frison est plutôt léger. Il ne pèse que 3,2 tonnes. Les cinq porte-outils en font un enjambeur polyvalent pour la pulvérisation et les travaux du sol ou en vert. La position latérale de la cabine offre une bonne visibilité sur le travail des outils. Le prix de l'enjambeur est attractif.

Le prix : À partir de 85 000 euros l'enjambeur nu.

Contact : Somaref. Tél. : 05 53 57 30 46.

Site : www.somaref.com

Le Point de vue de

Philippe Aubertin, directeur technique au château Saint-Robert, à Pujols-sur-Ciron (Gironde)

« Un enjambeur simple et fonctionnel »

Philippe Aubertin, directeur technique au château Saint-Robert, à Pujols-sur-Ciron (Gironde)

Philippe Aubertin, directeur technique au château Saint-Robert, à Pujols-sur-Ciron (Gironde)

«Nous cultivons 90 ha sur deux châteaux en appellation Sauternes et Graves, le tout planté à 1,40 m. Le Frison complète depuis un an et demi notre parc de six autres enjambeurs Bobard et Jaguar. Il sert pour la pulvérisation, le travail du sol et l'effeuillage. Il est plus adapté que le Bobard dans les vignes hautes, car il bénéficie de 40 cm de plus en hauteur sous la poutre. Son centre de gravité est aussi plus bas. L'empattement, pas trop long, et un bon rayon de braquage le rendent très maniable en bout de rang. La position latérale de la cabine offre une bonne vision sur le travail des outils. On peut avancer ou reculer les deux porte-outils entre les roues avant et arrière en les faisant glisser sur le châssis. Mais en pratique, l'opération n'est pas simple à cause de leur poids. Le Frison est un enjambeur simple et fonctionnel. La cabine est sommaire mais confortable. Le joystick n'a que huit boutons mais il regroupe les fonctions les plus utiles. »

Le Point de vue de

Philippe Sendrey, du château Haut-Claverie, à Fargues (Gironde)

« 30 % moins cher que ses concurrents »

Philippe Sendrey, du château Haut-Claverie, à Fargues (Gironde)

Philippe Sendrey, du château Haut-Claverie, à Fargues (Gironde)

«J'ai acheté le Frison il y a un an pour passer du désherbage chimique à l'entretien mécanique des 16 ha du château. C'est mon premier enjambeur. Il était aussi près de 30 % moins cher que ses concurrents Loiseau ou Bobard. La cabine déportée offre une meilleure visibilité sur les outils que mes deux tracteurs interlignes. J'ai aussi diminué le temps de passage par deux en travaillant un rang plus deux rangs et demi avec les décavaillonneuses ou les Alternaceps. L'enjambeur a 120 heures et je n'ai eu aucune panne. J'en suis satisfait pour le moment. Je le trouve léger et maniable.

Le fait de pouvoir mémoriser une vitesse permet d'assurer une régularité de l'avancement. Cependant, la commande des clignotants, placée à droite du volant, n'est pas pratique. La cabine manque aussi d'espaces de rangement. Et l'absence de feux stop peut poser problème sur la route. »

Le Point de vue de

Loïc Kressmann, directeur technique du château Latour-Martillac, à Martillac (Gironde)

« Une bonne visibilité sur les outils »

Loïc Kressmann, directeur technique du château Latour-Martillac, à Martillac (Gironde)

Loïc Kressmann, directeur technique du château Latour-Martillac, à Martillac (Gironde)

«J'ai huit enjambeurs de cinq marques différentes. Ils sont plus complémentaires que polyvalents. En achetant le Somaref il y a un an et demi, je cherchais un engin qui puisse travailler l'interligne et l'intercep en un seul passage. Je n'avais pas besoin d'un tracteur très puissant. J'ai équipé les porte-outils entre roues pour chausser, décavaillonner ou passer l'Alternacep et mis de petites canadiennes à l'arrière.

Je travaille une cinquantaine d'hectares plantés à 1,40 m. Le poste de conduite du Frison offre une bonne visibilité sur les outils. Il est placé plus bas et plus en arrière que celui du Jaguar et il n'y a pas les outils sous le siège comme sur le Bobard. Je vois encore mieux depuis que j'ai avancé les porte-outils au maximum sur le châssis. L'engin est maniable et tourne très bien. La conduite est souple et la consommation plutôt raisonnable. Je n'ai pas eu de panne jusqu'à présent. Pour moi, le Frison est l'un des meilleurs rapports qualité/prix du marché. »

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