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Autant le dire

“La dure réalité de l'engagement”

Un négociant du Val de Loire - La vigne - n°248 - décembre 2012 - page 6

Le souci avec les contrats pluriannuels, c'est leur devenir lorsqu'il y a un trop grand décalage entre ce que l'on a prévu dans le contrat et l'évolution du marché réel. Notre contrat interprofessionnel nous permet de convenir d'un prix pour trois ans. Imaginons qu'à un moment donné, producteur et négociant s'accordent sur 100 €/hl par exemple, et cela pour trois ans. Mais si l'année d'après, moi, négociant, je peux m'approvisionner à 50 €/hl sur le marché libre, je vais rompre le contrat quitte à payer des pénalités… L'inverse est également vrai. Si mon partenaire, producteur, sait qu'il peut vendre sur le marché libre à 200 €/hl, il va vouloir également se désengager, quitte à me payer indemnités…

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