Aujourd'hui, la recherche est axée sur la remise au goût du jour d'anciens cépages et surtout sur la création de variétés résistantes au mildiou et à l'oïdium. Or, ce sont des maladies contre lesquelles on sait lutter. Et on est même pas sûrs que la résistance soit « éternelle ». Il y a d'autres priorités sur lesquelles les chercheurs doivent travailler.
De nos jours, nos vignobles deviennent improductifs au bout de vingt à vingt-cinq ans, alors que c'est normalement à cet âge que les vignes sont les plus qualitatives. Notre vignoble dépérit rapidement à cause des maladies du bois et du syndrome du dépérissement de la syrah. Nous n'arrivons plus à couvrir nos prix de revient. Or, il y a certainement des pistes à explorer, comme le surgreffage. C'est là-dessus qu'il faut axer les recherches, car il y urgence.