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ACTUS - RÉGIONS

BEAUJOLAIS Plan large sur la densité

D.B. - La vigne - n°250 - février 2013 - page 11

Le plan collectif de restructuration du Beaujolais aidera les viticulteurs à planter avec un grand écartement pour abaisser les coûts de production.
Frédéric Laveur, le président de l'ODG Beaujolais et Beaujolais Villages. © D. BESSON

Frédéric Laveur, le président de l'ODG Beaujolais et Beaujolais Villages. © D. BESSON

Le Beaujolais compte une densité moyenne de 10 268 pieds/ha. « C'est le frein principal à notre compétitivité, affirme Frédéric Laveur, le président de l'ODG Beaujolais et Beaujolais villages. Une étude de la chambre d'agriculture du Rhône montre qu'il est possible de baisser les coûts de 30 % et le temps de travail de 50 % en passant à 5 000 pieds/ha. »

Le plan de restructuration collectif triennal (2013-2015) bâti par la profession s'attaque au problème. Ses bénéficiaires pourront toucher jusqu'à 11 500 €/ha pour l'arrachage et la replantation en gamay et en chardonnay. Les conditions : baisser la densité d'au moins 10 % en replantant entre 5 000 et 6 250 pieds/ha en beaujolais et en beaujolais villages et entre 6 000 et 6 950 pieds/ha dans les crus. Autre contrainte : au moins 2 mètres d'écartement entre les rangs en beaujolais et en villages et 1,80 m dans les crus.

Ces chiffres ont donné lieu à des tractations, surtout dans les crus où les vignes à 1,80 m paraissent larges. « Dans les parcelles plantées à ces écartements, palissées et taillées en cordon, la mécanisation est possible. Le traitement en face par face également. Nous pourrons répondre aux exigences environnementales en abaissant nos coûts », justifie Frédéric Laveur.

Un plan entériné le 24 février

Les viticulteurs qui veulent des vignes plus serrées pourront présenter un plan individuel de restructuration. Ils auront pour seule contrainte de baisser d'au moins 10 % la densité de plantation. Mais ils ne toucheront que 8 000 €/ha au mieux.

Ce plan, que les coteaux du Lyonnais souhaitent rejoindre, doit être entériné le 24 février par le comité de bassin de Grande Bourgogne.

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