Après un millésime 2012 perturbé par la neige et des éditions antérieures quelque peu ronronnantes, le Salon des vins de Loire a renoué avec l'affluence. L'édition 2013, qui s'est tenue du 4 au 6 février à Angers (Maine-et-Loire), a accueilli quelque 9 000 visiteurs, selon les organisateurs.
Dès l'ouverture, les allées affichaient une densité d'acheteurs que l'on n'avait pas vue depuis plusieurs années. Des visiteurs nombreux et variés puisque, selon les stands, on se félicite d'avoir reçu « beaucoup de cavistes », « des restaurateurs intéressés » et « des étrangers ».
Rayonnement au-delà du salon
« Cela faisait longtemps que nous n'avions pas noué autant de nouveaux contacts sur ce salon », glisse un vigneron saumurois fidèle de la manifestation depuis une vingtaine d'années. Chez les plus gros opérateurs, les avis sont plus partagés. Certains regrettent un manque d'ouverture sur l'export. Mais le salon ligérien n'a pas la vocation internationale d'un Vinexpo.
Et cet intérêt pour les vins de Loire s'est même élargi au-delà de l'événement. En effet, les salons « off », qui se sont tenus pendant le week-end précédant son ouverture, ont également connu une grosse affluence. Renaissance des appellations et la Dive bouteille, les deux principales manifestations parallèles au Salon des vins de Loire, ont accueilli plus de 1 500 acheteurs chacune. Orientées bio ou vins naturels, elles ont accueilli beaucoup de cavistes, de bars à vins et d'importateurs.
« En réalité, les deux sont complémentaires. On ne vend pas les mêmes volumes d'un salon à l'autre », résume un producteur en biodynamie, exposant au Salon des vins de Loire mais aussi dans deux salons « off ».