Le marché américain est friand des notations dans les revues spécialisées comme « Wine spectator » ou « Wine enthusiast magazine » par exemple. Une bonne note décernée par Robert Parker peut y faire décoller vos ventes.
Le problème est que, bien souvent, ces revues ne dégustent que les vins déjà distribués sur le territoire américain. Lors de l'envoi des échantillons, ces revues vous demandent le nom de votre acheteur sur place. Et, avis aux menteurs, il y a des contrôles…
Pour sortir du cercle vicieux « pas de notation, si pas d'acheteur et pas d'acheteur, si pas de notation », Jacques Tachou, responsable commercial du groupement Médoc Export, a eu l'idée d'aborder le sujet dans la négociation avec ses prospects américains. « Avec leur accord, je mets leur nom dans le dossier de présentation des échantillons que j'adresse à la presse. Si mon vin est bien noté, ils l'achètent. Sinon, l'affaire ne se fait pas. » C'est simple, mais il fallait y penser…