Cette bouteille a été découverte en 2006 par un ouvrier lors de la restauration de l'abbaye Saint-Vivant, à Vosne-Romanée (Côte-d'Or). Elle était enterrée dans une cave. En février dernier, Jean-Pierre Garcia, de l'université de Bourgogne et du laboratoire Artehis, a affirmé qu'elle aurait été mise en circulation entre 1780 et 1820 après avoir daté le dépôt au carbone 14. Au moment de sa découverte, elle était pleine et le bouchon bien conservé. En novembre 2011, quelques initiés ont pu déguster ce vin vieux de 180 ans. Parmi eux, François Audouze, un collectionneur de bouteilles anciennes, a perçu un « côté vinaigré accompagné d'un léger goût de glycérine que l'on rencontre avec de très vieux vins (...) Le vin s'épanouissant dans le verre, on sent qu'il a gardé du fruit. Il n'est ni déplaisant ni plaisant », a-t-il rapporté sur son blog.