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Vigne - EFFEUILLEUSES : Ce qu'en pensent les utilisateurs

À aspiration

La vigne - n°253 - mai 2013 - page 40

BINGER/ERO. Les + : Simplicité de fonctionnement. Barre de coupe rogneuse (option). Les - : S'encrasse rapidement. © HPM/P. STÜNING

BINGER/ERO. Les + : Simplicité de fonctionnement. Barre de coupe rogneuse (option). Les - : S'encrasse rapidement. © HPM/P. STÜNING

BINGER/ERO. Les + : Simplicité de fonctionnement. Barre de coupe rogneuse (option). Les - : S'encrasse rapidement. © HPM/P. STÜNING

BINGER/ERO. Les + : Simplicité de fonctionnement. Barre de coupe rogneuse (option). Les - : S'encrasse rapidement. © HPM/P. STÜNING

KMS. Les + : Adaptée aux vignes basses. Prix raisonnable. Soufflerie pour évacuer les inflorescences (option). Les - : Nettoyages quotidiens.

KMS. Les + : Adaptée aux vignes basses. Prix raisonnable. Soufflerie pour évacuer les inflorescences (option). Les - : Nettoyages quotidiens.

STOCKMAYER. Les + : Blesse peu les baies. Travail propre. Les - : Aspire difficilement les petites feuilles.

STOCKMAYER. Les + : Blesse peu les baies. Travail propre. Les - : Aspire difficilement les petites feuilles.

PROVITIS. Les + : Travail propre. Élimine une partie des entre-coeurs. Les - : Aspire plus difficilement les petites feuilles.

PROVITIS. Les + : Travail propre. Élimine une partie des entre-coeurs. Les - : Aspire plus difficilement les petites feuilles.

PELLENC. Les + : Vitesse de travail assez élevée. Barre de coupe rogneuse (option). Les - : Blessures sur grappes variables selon les cépages. Fonctionnement délicat. Prix élevé.

PELLENC. Les + : Vitesse de travail assez élevée. Barre de coupe rogneuse (option). Les - : Blessures sur grappes variables selon les cépages. Fonctionnement délicat. Prix élevé.

VEDELAGO. Les + : Simplicité de fonctionnement. Bon marché. Les - : Période d'intervention limitée. Peut aspirer des grappes.

VEDELAGO. Les + : Simplicité de fonctionnement. Bon marché. Les - : Période d'intervention limitée. Peut aspirer des grappes.

DHUGUES. Les + : Travail propre. Travaille en conditions humides. Les - : Un seul palpeur de suivi de végétation. Usure rapide de la barre de coupe.

DHUGUES. Les + : Travail propre. Travaille en conditions humides. Les - : Un seul palpeur de suivi de végétation. Usure rapide de la barre de coupe.

AVA TORDABLE. Les + : Réglages simples. Double palpeurs de suivi de végétation. Les -  : Palpeurs capricieux en conditions humides. Usure rapide de la barre de coupe.

AVA TORDABLE. Les + : Réglages simples. Double palpeurs de suivi de végétation. Les - : Palpeurs capricieux en conditions humides. Usure rapide de la barre de coupe.

1 BINGER/ERO : De très bons résultats quand la vigne est bien palissée

- L'effeuilleuse Binger est équipée de deux rouleaux et d'un ventilateur qui aspire les feuilles afin que ces rouleaux, tournant en sens inverse, les happent.

- Les feuilles sont ensuite expulsées par les pales du ventilateur. L'effeuilleuse peut être équipée d'une petite barre de coupe rogneuse à l'avant.

- Ero commercialise la même machine sous ses propres couleurs.

Le domaine Baumard, à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire), a remplacé il y a deux ans son effeuilleuse thermique Souslikoff par une Binger EB 490 à tête réversible. « Elle est plus simple et coûte moins cher en fonctionnement et en entretien », remarque Yann Vansteenkiste, chef de culture. Cette machine a effeuillé 35 ha entre 2 et 4 km/h l'an dernier.

« La bonne vitesse, c'est entre 3,5 et 3,8 km/h », précise de son côté Jean-Pierre Guérin. Cet entrepreneur de Nérigean (Gironde) effeuille 210 ha par an. Depuis cinq ans, il travaille avec deux effeuilleuses Binger EB 350, l'une installée sur un tracteur vigneron et l'autre sur un porteur New Holland.

Les deux viticulteurs sont satisfaits de la qualité du travail. « La machine donne de très bons résultats quand la vigne est bien palissée et bien rognée », analyse Jean-Pierre Guérin. « Elle marque très peu les baies en début de saison. Mais en cas d'effeuillage tardif, elle abîme davantage, notamment le cabernet », nuance-t-il.

« L'inconvénient, c'est qu'il faut laver la machine deux fois par jour. Sinon, les pales du ventilateur et les rouleaux s'encrassent et perdent en efficacité », déplore Yann Vansteenkiste. Un constat partagé par Jean-Pierre Guérin. Pour y remédier, ce dernier a employé les grands moyens. « J'ai remplacé le caisson en alu qui entoure le ventilateur de mes deux effeuilleuses par un caisson en inox. Il s'use moins vite et il est plus facile à laver. »

2 KMS : Elle blesse peu mais s'encrasse vite

- La machine de KMS aspire l'air au travers d'un rouleau perforé en rotation auquel les feuilles viennent se plaquer. Comme ce rouleau tourne contre un rouleau en caoutchouc, elles finissent par être arrachées.

- Les feuilles passent ensuite au travers des pales du ventilateur qui les rejettent dans le rang.

- Une soufflerie pour évacuer les inflorescences en période de floraison est proposée en option.

Christophe Vaudoisey, de Volnay (Côte-d'Or), effeuille depuis deux ans avec une KMS à deux têtes fixes. Elles sont montées entre les roues de son Bobard 808. Daniel Sanfourche, du château Loupiac-Gaudiet, à Loupiac (Gironde), a acheté l'an dernier un modèle à une tête réversible qu'il a monté à l'avant d'un tracteur interligne.

Tous deux effeuillent une face et constatent que leur matériel blesse peu les baies. Daniel Sanfourche juge même le travail « excellent ». Christophe Vaudoisey note toutefois que les feuilles ont tendance à s'accumuler entre les rouleaux : « Il faut les nettoyer toutes les trois heures. »

Pour la vitesse d'avancement en revanche, leur impression diffère. Daniel Sanfourche travaille jusqu'à 6 km/h, à 1 400 t/min. Avec son enjambeur de 65 ch, Christophe Vaudoisey ne roule qu'à 3,5 km/h. « Mon enjambeur est un peu court en hydraulique. Je dois monter à 2 400 t/min. Il consomme donc beaucoup. »

Les deux viticulteurs ont connu un pépin mécanique. « J'ai fait installer les têtes à l'envers pour gagner quelques centimètres de hauteur d'effeuillage, explique Christophe Vaudoisey. Le problème, c'est que les chaînes qui entraînent les rouleaux ont fini par casser à force de frôler le carter de protection. » Daniel Sanfourche, quant à lui, raconte : « Un tuteur métallique est passé entre les deux rouleaux, qui étaient trop espacés. Il a cassé deux pales du ventilateur. Nous l'avons changé et avons réduit l'espace entre les rouleaux. Je n'ai plus eu ce problème ensuite. »

3 STOCKMAYER : Un travail net, sauf sur les pinots

- L'effeuilleuse Stockmayer est équipée d'un cylindre perforé, d'un rouleau et d'un ventilateur.

- La turbine crée une dépression dans le cylindre perforé afin que les feuilles viennent s'y coller. Le cylindre et le rouleau, tournant en sens inverse, les entraînent vers l'arrière.

- Les feuilles aspirées retombent entières au sol.

Vincent Latour, à Meursault (Côte-d'Or), dispose d'une effeuilleuse Stockmayer depuis seulement un an. Montée sur un enjambeur Bobard, sa machine est équipée d'une tête réversible. « J'ai effeuillé 7 ha en évoluant entre 2,5 et 4 km/h. Je n'ai eu aucun problème, se réjouit-il. Je lève un peu le mât lors du retournement afin d'éviter que la tête ne touche le sol. »

Selon lui, la machine a fait un travail comparable à un effeuillage manuel dans les chardonnays et les aligotés. « En revanche, les rouleaux ont eu plus de mal à happer les petites feuilles dans les pinots. Nous avons dû repasser à la main. » Il estime que l'effeuilleuse n'abîme pas plus de 2 % des baies.

Joseph Gloden, viticulteur à Bech-Kleinmacher, au Luxembourg, dispose d'un peu plus de recul. Il effeuille 19 ha par an depuis cinq ans avec un modèle à deux têtes monté à l'avant d'un tracteur interligne. Il juge la qualité du travail très satisfaisante.

Joseph Gloden module le taux d'effeuillage avec la vitesse d'avancement entre 2,5 et 5 km/h ou en jouant sur la pression de la tête sur la végétation. Il n'a eu aucune panne et apprécie la propreté du travail. « L'effeuilleuse dépose les feuilles au sol sans les broyer. Elle ne colmate pas le radiateur du tracteur », apprécie-t-il.

4 PROVITIS : Comme un effeuillage à la main

- La machine Provitis dispose d'un tambour ajouré dans lequel est logée une bouche d'aspiration avec une turbine.

- Cette dernière crée une dépression qui plaque les feuilles contre le tambour.

- Les feuilles sont coincées entre le tambour et un rouleau en caoutchouc tournant en sens inverse, puis arrachées.

- Elles tombent au sol entières, par gravité.

Stéphane Heyberger-Meyer, de Obermorschwihr (Haut-Rhin), et Yvan Chollet, du domaine de Bellebouche, à Meinier (Suisse), possèdent une effeuilleuse Provitis depuis deux ans. Ils effeuillent 35 ha chacun, principalement en prestation de service. Le premier effeuille une face avec un modèle LR 350 à tête unique monté sur un tracteur interligne. Le second effeuille les deux faces à la fois avec un modèle à deux têtes monté sur un enjambeur.

Stéphane Heyberger-Meyer travaille entre 3 et 5 km/h selon les cépages. « La machine fonctionne très bien dans les sylvaners qui ont de grandes feuilles, précise-t-il. Dans les gewurtztraminers à petites feuilles en revanche, je dois augmenter la vitesse de la turbine et aller un peu moins vite. Dans tous les cas, l'effeuilleuse fait beaucoup moins de dégâts sur les raisins que la Clemens que j'utilisais auparavant. »

Yvan Chollet préfère lui aussi sa nouvelle machine à son ancienne Carteau qui cisaillait les feuilles. « La Provitis provoque peu de blessures quand on intervient avant le basculement de la grappe. Les rouleaux ont aussi l'avantage d'arracher une partie des entre-coeurs. Mes clients apprécient de voir les feuilles entières au sol. Ils ont l'impression qu'on a effeuillé à la main. »

Il note cependant que le tambour a tendance à se colmater un peu en conditions humides et que les rejets entraînent à l'occasion quelques bourrages. « Le ventilateur a aussi tendance à se remplir de duvet dans certains cépages. Je le nettoie deux fois par jour avec une soufflette. » Les deux entrepreneurs n'ont eu aucune panne en deux ans.

5 PELLENC : En difficulté avec certains cépages

- Un ventilateur crée une dépression dans un tambour souple.

- Les feuilles, aspirées contre le tambour sont orientées vers une barre de coupe.

- Une fois découpées, elles tombent au sol par gravité.

- Une autre barre de coupe, faisant office de rogneuse, peut être ajoutée devant la tête.

Jean-Marc Rieusset, du Gaec de Serzat, à Valvignères (Ardèche), et Philippe Gayraud, du château Lagrange, à Saint-Julien-de-Beychevelle (Gironde), ont un avis mitigé sur leur effeuilleuse Pellenc. L'Ardéchois effeuille 30 ha sur une face avec une paire de tambours installés sur un porteur. Le Girondin effeuille 50 ha avec un enjambeur doté de quatre tambours.

Jean-Marc Rieusset est satisfait de la qualité du travail. « Le viognier s'effeuille très bien, le chardonnay un peu moins à cause de ses petites feuilles », détaille-t-il. Philippe Gayraud est plus réservé. « Dans les merlots, ça reste acceptable. Dans les cabernets en revanche, la machine blesse davantage les baies. C'est un cépage compliqué », juge-t-il.

Jean-Marc Rieusset se satisfait d'une vitesse moyenne de 4 km/h. Il apprécie la petite barre de coupe placée au-devant de la tête, « elle évite parfois de repasser un coup de rogneuse », mais se méfie des fils de fer mal raboutés et des écarteurs qui peuvent endommager la côte de maille.

Philippe Gayraud, lui, n'avance qu'à 2 km/h mais il effeuille deux demi-faces par passage. Malgré une révision annuelle, il rencontre au moins deux problèmes par jour. En travaillant en 2 x 8, précise-t-il toutefois. Il déplore des soucis récurrents de connexion électrique des vérins et des palpeurs assurant le suivi de la végétation, des problèmes de tambour et de barre de coupe qui se bloquent à cause de l'encrassement.

6 VEDELAGO : Simple et rustique

- L'effeuilleuse la plus simple et la moins chère du marché.

- Elle aspire et sectionne les feuilles avec une hélice protégée par un carter.

Les Girondins Bernard Joeisseint, du château La croix Chantecaille, à Saint-Émilion, et Denis Corre-Macquin, de la SCEA Corre-Macquin, à Montagne-Saint-Émilion, sont satisfaits de leur effeuilleuse Vedelago. Le premier effeuille 9 ha par an avec un modèle à deux têtes monté à l'avant d'un tracteur interligne ; le second entre 20 et 30 ha par an depuis dix ans avec un outil attelé sur le trois points et équipé d'une centrale hydraulique. Tous deux trouvent leur machine solide et simple d'utilisation.

« Elle ne m'a pas coûté cher à l'achat et je n'ai eu aucun problème en cinq ans », signale Bernard Joeisseint. De son côté, Denis Corre-Macquin a changé il y a quatre ans les hélices d'origine en acier par des pales en inox. « Depuis, la coupe est plus franche et les feuilles s'y collent beaucoup moins. »

Tous les deux roulent entre 3 et 5 km/h et effeuillent entre le stade petit pois et la fermeture de la grappe. « Sinon, la machine a tendance à aspirer les grappes. Une effeuilleuse à rouleaux permettrait sans doute d'effeuiller plus tôt et avec plus de précision. Elle projetterait moins de feuilles et serait aussi moins bruyante », observe Denis Corre-Macquin. Bernard Joeisseint assure que les blessures sur les grappes n'ont jamais causé de maladie chez lui. Il consacre dix minutes par jour à l'entretien de sa machine pour la laver et la graisser.

7 DHUGUES : Un compromis entre efficacité et robustesse

- Dhugues fabrique et commercialise depuis un an l'effeuilleuse E-Wind. La machine, développée par Lagarde, était vendue jusqu'alors sous la marque Grégoire.

- Un flux d'air dirigé sur une tôle au profil arrondi crée une dépression.

- Les feuilles aspirées sont sectionnées par une barre de coupe.

- Elles sont éjectées vers l'arrière et tombent au sol par gravité sans passer dans la turbine.

La Cuma Arnaud Boucher, à Saint-Génès-de-Fronsac (Gironde), a remplacé il y a deux ans son effeuilleuse E-Wind montée sur un châssis bogie par le même modèle, à une nuance près. Désormais, ses deux têtes sont dotées d'un palpeur qui rend leur mouvement plus souple. « Elle abîme beaucoup moins les baies que la précédente, témoigne Alain Ordonneau, son président. Mais sans doute encore davantage que notre seconde effeuilleuse, une Provitis. Car cette dernière n'a pas de barre de coupe. En revanche, la E-Wind peut effeuiller quand il pleut. L'eau nettoie la barre de coupe. »

La machine effeuille entre 100 et 150 ha par an sur une face entre 3,5 et 5 km/h. Guy Boué, viticulteur et entrepreneur à Gondrin (Gers), effeuille près de 1 000 ha avec deux E-Wind et trois Tordable. « Les deux marques travaillent très bien dans les jeunes vignes. En revanche, la E-Wind épouse moins bien la végétation dans les vieilles vignes avec de grosses souches, car elle n'a qu'un palpeur sur toute la hauteur de la tête. La Tordable en a deux. Sa tête est plus articulée. Dans les rouges, mes clients préfèrent aussi la Tordable parce qu'elle effeuille plus. La E-Wind a moins de puissance d'aspiration. »

Guy Boué trouve cependant plusieurs avantages à cette dernière. « Elle est plus simple et n'est pas tout hydraulique comme la Tordable. On peut l'entraîner en 540 éco. Les feuilles ne passant pas dans la turbine, il n'est pas nécessaire de la laver. Elle est aussi moins chère à l'achat et en entretien. » Comme Alain Ordonneau, il trouve les excentriques qui animent la barre de coupe fragiles. « Mais c'est la même chose sur la Tordable », déplore-t-il.

8 AVA TORDABLE : Les gros chantiers ne lui font pas peur

- L'effeuilleuse Intello de Tordable dispose d'une turbine à aspiration directe et à ouverture variable.

- Une barre de coupe alternative sectionne les feuilles qui sont rejetées au centre du rang en sortie de turbine.

- Chaque tête d'effeuillage dispose d'un guidage automatique grâce à deux palpeurs.

Thierry Combret, à Saint-Martial (Gironde), effeuille 400 ha avec deux machines Tordable. La première, à deux têtes, est installée sur un porteur New Holland. La seconde est montée à l'avant d'un tracteur interligne et dotée d'une tête réversible. « Elles font un excellent travail sur merlot et sémillon, apprécie-t-il. Les palpeurs électriques qui ajustent l'inclinaison de la tête et la pression sur la végétation sont très sensibles. »

Dominique Azam, de Roquetaillade (Aude), partage le même avis. Ce viticulteur effeuille 60 ha depuis l'an dernier avec un modèle semi-porté à tête réversible. Il l'a trouvé cher à l'achat, mais apprécie de pouvoir travailler à toute époque du cycle végétatif. « J'effeuille une face à la nouaison et la seconde à la veille des vendanges. Le tracteur emmène la machine à 1 250 t/min. Il consomme peu. »

Les deux viticulteurs avancent entre 3 et 4 km/h. Thierry Combret déplore l'usure de la barre de coupe : « Il me faut deux jeux de scies par tête et par saison. » Il pense ajouter un manomètre pour régler avec plus de précision la vitesse des turbines, « car pour le moment, nous le faisons à l'oreille ». Dominique Azam n'a jusqu'à présent eu que de petits soucis : « J'ai dû faire souder le support de fixation de la pompe hydraulique, fissuré à cause des vibrations. Et réparer les quatre pneus de la machine, crevés par des épines de rosiers. »

Thierry Combret remarque que, par vent de face, sa machine montée à l'avant de son porteur salit le pare-brise et colmate le radiateur. Les deux viticulteurs lavent leur machine une fois par jour, en dix minutes.

David Industrias

l L'Espagnol David renouvelle sa gamme d'effeuilleuses. Elle se distingue de la précédente sur deux points : la tête d'effeuillage est désormais pourvue d'un palpeur qui régule automatiquement sa position par rapport à la végétation et la fixation de la tête au mât a été revue. Elle est plus directe et plus robuste. La tête devrait ainsi gagner en stabilité. Pour le reste, la machine conserve le même principe d'effeuillage par aspiration. Elle happe les feuilles entre un cylindre perforé, qui crée une dépression, et un rouleau en caoutchouc qui tourne en sens inverse. Les feuilles sont ensuite déchiquetées par les pales de la turbine qui les projettent au sol via un déflecteur. David décline son effeuilleuse en trois modèles (tête fixe, tête réversible et deux têtes). L'outil nécessite un débit de 35 l/mn. Une centrale hydraulique est proposée en option. La machine a été testée l'an dernier en Espagne. David n'a pas d'utilisateur en France.

Cet article fait partie du dossier EFFEUILLEUSES : Ce qu'en pensent les utilisateurs

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