- Le produit : l'attacheuse électrique A3M V2.0 se présente sous la forme d'une pince à manche droit. Comme son nom l'indique, cette V2.0 correspond à la seconde génération de l'attacheuse électrique d'Infaco. Elle utilise un mince fil d'acier pour attacher les sarments.
- Le principe : l'utilisateur place la pince à l'horizontale, face au sarment à attacher. Il la pousse vers le sarment jusqu'à le toucher. Elle se referme alors sur le bois, faisant passer le lien derrière lui. Puis l'utilisateur tire l'attacheuse vers lui, déroulant ainsi le lien autour du sarment. Une fois qu'il a déroulé la bonne longueur, il s'arrête pour déclencher l'entortillement et la coupure du lien en appuyant sur la gâchette. Pour bien utiliser cette pince, il faut maîtriser l'exécution de cette séquence de trois mouvements et dérouler la bonne longueur de lien.
- L'intérêt : cinq améliorations caractérisent cette nouvelle version : elle pèse 650 g, soit 200 g de moins que la version précédente, la rotation de la pince est plus équilibrée, elle se commande par l'index et non plus par le pouce, l'appareil se prend mieux en main et, enfin, le passage du fil dans la tête et le décrochage du fil à la fin du liage sont automatiques. Reste qu'il n'est pas évident pour tout le monde d'acquérir le bon geste pour se servir de cette attacheuse.
- Le prix : 680 euros, chargeur et batterie compris.
Le Point de vue de
Henri Geffard, propriétaire du domaine de La Chambre, 30 ha à Verrières (Charente)
« Légère et fiable »
«Alors que nous utilisions l'ancienne version de l'attacheuse Infaco depuis dix ans, nous avons réalisé un essai avec une Pellenc il y a deux ans. Mais nous avons préféré acheter deux Infaco de nouvelle génération, moins chères et plus légères que la Pellenc. Par rapport à l'ancienne version, la nouvelle est plus souple d'utilisation pour trois raisons : son poids est inférieur, il n'y a pas de fil d'attache à faire sortir de la bobine et les réglages s'effectuent simplement par une molette. Nous n'avons jamais eu de panne avec nos dernières Infaco, sachant que nous les faisons réviser à chaque fin de saison. L'autonomie va jusqu'à deux jours sans charge. Quant au fil de liage, d'une part nous pouvons choisir sa grosseur et, d'autre part, il ne sort plus de la bobine lorsqu'on appuie sur la gâchette par erreur. Finalement, pour nous, il s'agit d'un outil au point, performant, dont nous sommes entièrement satisfaits. »
Le Point de vue de
Vincent Vesselle, propriétaire du château La Rayre, 22 ha à Colombier (Dordogne)
« Un travail moins pénible »
«Nous sommes équipés de l'attacheuse A3M V2.0 depuis la saison 2012. Son maniement est un peu perturbant au début, mais elle est d'une grande rapidité d'exécution et facile à utiliser. En plus, la vitesse d'attachage est réglable. Au début, nous utilisions un lien trop fin qui se tordait facilement lors du chargement d'une nouvelle bobine. Pour résoudre ce problème, nous avons choisi du fil plus gros qui nous permet un changement plus rapide. Globalement, nous gagnons en qualité, car l'attachage est meilleur avec cet outil. Il répond donc à notre esprit méticuleux. À noter que la révision annuelle est le seul coût d'utilisation que nous ayons pour cette machine. Elle ne nous fait pas nécessairement gagner de l'argent, mais elle réduit la pénibilité du travail, ce qui est plus important à mes yeux que le gain de temps. Seul reproche : l'absence de bretelles à la ceinture, un peu handicapante pour porter la batterie. »
Le Point de vue de
Didier Dupuy, chef de culture au château du Retout, 35 ha à Cussac-Fort-Médoc (Gironde)
« Jusqu'à 2 000 pieds de plus qu'avec l'ancien modèle »
«Nous disposions de trois anciennes attacheuses Infaco avant d'acheter la V2.0 il y a deux ans. Avec notre nouvelle machine, nous avons déjà réalisé 400 000 attaches sans souci. Durant les bonnes journées, nous pouvons poser 10 000 liens par jour. Nous pouvons attacher jusqu'à 2 000 pieds de plus par jour qu'avec l'ancien modèle. Ainsi, il suffit de trois mois à une seule personne pour attacher 35 ha. Plusieurs améliorations de la nouvelle version expliquent ce gain de temps. Avec l'habitude, le passage du fil peut être très rapide. Et les vibrations que générait l'ancienne version ont disparu. À cela s'ajoute la plus grande légèreté de la V2.0. Enfin, le coup de poignet pour dégager le fil n'est plus nécessaire. Autre avantage : pouvoir acheter une tête de rechange complète pour 80 euros en prévision d'une éventuelle panne. »