Midi méditerranéen Embouteilleurs unis

Quatorze des principaux embouteilleurs mobiles se sont regroupés au sein d'une association pour défendre et valoriser leur métier.

Jacques Beauclair, président d'Embouteillage services, à Pouget, dans l'Hérault, a fédéré autour de lui treize autres entreprises d'embouteillage mobile du Languedoc-Roussillon jusqu'à la Provence.

En mai, il a créé l'Aprem, Association pour la promotion de l'embouteillage mobile, par « conviction personnelle », car il trouvait « impensable que chacun travaille de son côté ». Cette association regroupe environ « 75 % des outils mobiles de conditionnement du Grand sud méditerranéen », affirme-t-il.

Une charte pour clarifier les responsabilités de toutes les parties prenantes d'un embouteillage. L'Aprem va travailler sur trois axes. « Un axe technique, où le savoir-faire et les compétences de chacun vont être mis en commun, un axe de communication sur notre profession et un axe juridique pour établir une charte entre l'Aprem, les producteurs de matière sèche, nos clients et les laboratoires d'analyse, pour que tout le monde travaille main dans la main », énumère son fondateur. Cette charte, qui n'a pas encore vu le jour, devrait répartir les responsabilités des différents opérateurs.

Mais c'est avant tout le manque de reconnaissance de sa profession qui a motivé Jacques Beauclair. « Il faut travailler ensemble pour promouvoir notre métier, plaide-t-il. J'ai une certaine crédibilité auprès de mes confrères. Ils n'ont d'ailleurs pas été difficiles à convaincre, puisqu'ils m'ont rejoint volontairement. »

Le regroupement de ces entreprises concurrentes peut surprendre. Mais « la notion de concurrence est passée au second plan ». En effet, chaque embouteilleur a sa propre clientèle, qui lui reste fidèle. « L'union fait la force » pourrait bien être la devise de l'Aprem.