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ACTUS - FRANCE

Aides en stock

A. A. - La vigne - n°254 - juin 2013 - page 16

« Nous sommes dans une situation de crise. FranceAgriMer comme le ministre de l'Agriculture doivent y répondre », expliquait Jérôme Despey, président du conseil spécialisé des vins de FranceAgriMer, à l'issue du conseil du 15 mai. Le 6 juin, rien n'était arrangé.

FranceAgriMer peine à distribuer les 280 millions d'euros de l'enveloppe OCM pour la viticulture. Or, l'établissement doit avoir dépensé cette somme d'ici au 15 octobre, faute de quoi le restant retournera au budget européen. Au 15 mai, FranceAgriMer n'avait décaissé que 81 millions d'euros (M€). Il restait donc 200 M€ à distribuer en cinq mois. Or, entre le 12 avril et le 15 mai, l'établissement n'a pu verser que 8 M€… À ce rythme, il sera impossible d'employer toute l'enveloppe, loin s'en faut. 160 M€ resteraient dans les caisses de Bruxelles.

Moyens supplémentaires. « Il est essentiel d'obtenir le déplafonnement des avances sur les aides à l'investissement », exige Jérôme Despey. Le 21 mai, les quatre organisations professionnelles viticoles (Coopération, Vignerons indépendants, vins d'appellation et vins à indication géographique protégée), la FNSEA et les JA l'ont écrit dans une lettre commune au ministre de l'Agriculture. Il s'agit de pouvoir verser jusqu'à 50 % d'avance et non plus seulement 20 % comme le prévoit la réglementation européenne.

L'administration a également promis des moyens supplémentaires pour accélérer l'examen des dossiers.

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