Retour

imprimer l'article Imprimer

ACTUS - FRANCE

Mobilisation pour l'Inao

F. E., D. B. ET B. C. - La vigne - n°255 - juillet 2013 - page 14

Administration Les responsables professionnels ont vivement réagi à l'annonce par l'Inao de son intention de fermer dix de ses centres régionaux.

Début juin, l'Inao annonçait à son personnel et aux professionnels son intention de fermer dix centres. Pour l'institut, il ne s'agit pas uniquement de supprimer des sites, mais de se redéployer. « Du fait de notre histoire, nous sommes très présents dans les régions viticoles, rappelle Jean-Luc Dairien, le directeur de l'Inao. Or, nous n'avons aucune délégation en Bretagne, où nous avons des missions de contrôle de l'agriculture biologique et des labels rouges, par exemple. »

C'était sans compter sur l'opposition des régions concernées. Apprenant que le centre de Villefranche-sur-Saône (Rhône) était sur la liste des fermetures envisagées, les ODG du Beaujolais, de Savoie, des coteaux du Lyonnais et du Roannais ont écrit à l'Inao.

« Sacrifié. » Encore une fois, le Beaujolais est sacrifié au profit de la Bourgogne, qui conserve ses deux sites de Dijon et de Mâcon, se révolte Gilles Paris, président des crus du Beaujolais et délégué national de l'Inao. On nous dit que Mâcon est une préfecture. Ça tombe mal ! Villefranche va devenir la préfecture du Rhône ! »

Même mobilisation dans le Languedoc-Roussillon, où l'Inao veut fermer ses centres de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et de Narbonne (Aude) pour ne conserver que celui de Montpellier (Hérault). Les ODG des Pyrénées-Orientales et de l'Aude ont mobilisé leurs élus pour pousser l'institut à revenir sur sa décision.

Ils expliquent que les techniciens de l'Inao participent activement à la vie de leurs appellations. « S'ils doivent passer deux à trois heures en voiture depuis Montpellier pour se rendre à des réunions ou à des dégustations, ils risquent de venir beaucoup moins souvent. Ils perdront le contact avec le terrain », regrette un responsable professionnel.

Fin juin, l'Inao annonçait qu'il trancherait définitivement sur cette épineuse question avant le 14 juillet

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :