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L'assurance récolte risque d'être moins prise en charge par l'État et l'Europe, alors que les viticulteurs ont été très touchés par la grêle cette année, comme dans l'AOC Vouvray (Indre-et-Loire), le 17 juin. © I. PROUST
La mauvaise nouvelle a été annoncée lors du conseil national de gestion des risques, le 12 juin 2013 : l'État diminue de 23 % sa subvention allouée à l'assurance récolte en 2013. L'enveloppe passe ainsi de 100 millions d'euros (M€) en 2012 à 77 M€ en 2013. En diminuant sa participation, l'État français fait également baisser automatiquement celle de l'Europe, les niveaux de financement étant liés.
Cette annonce a surpris les assurances et le monde agricole. La baisse de l'aide intervient alors que les agriculteurs sont déjà engagés pour l'année 2013, ce qui laisse présager une minoration de la prise en charge du coût de l'assurance.
Dans le flou. Le fonctionnement de l'assurance récolte prévoit le versement d'une aide plafonnée à 65 % et répartie entre l'État français (25 %) et l'Union européenne (75 %). Pour l'instant, 62 % du coût des contrats était pris en charge par la France et l'Europe. Qu'en sera-t-il en 2013 ? Les centres de gestion sont dans le flou pour apporter une réponse aux exploitants.
Les assureurs estiment que les besoins en subventions pour l'année 2013 seraient de 87 à 90 M€. Il manquerait donc au moins 10 M€.
La profession agricole pointe du doigt le manque de constance de l'État français dans sa politique.
