Roussillon. Mi-août, le CIVR (Conseil interprofessionnel des vins du Roussillon) est averti que « des entreprises chinoises ont déposé des marques sous des noms chinois correspondant à la traduction de Banyuls et Roussillon. Le vin qu'elles commercialisent ainsi n'est bien sûr pas issu de nos terroirs », rapporte Jean-Louis Salies, son président, lequel a transmis le dossier à l'Inao. Il espère que le litige sera rapidement réglé et que les marques litigieuses seront retirées. À défaut, une procédure pourrait être intentée au niveau international. Les esprits positifs y verront le signe du succès : seules les bonnes choses sont copiées. Les autres trouveront dans cette affaire un nouvel exemple des difficultés à commercer avec la Chine. Une soixantaine d'entreprises viticoles du Roussillon exportent aujourd'hui vers ce pays. Pour la filière, cette destination représente un marché en plein essor : en 2012, les exportations de vins d'AO C du Roussillon vers la Chine ont totalisé 1,5 million de bouteilles.