1, 2 million d'euros. C'est ce que pourrait coûter aux interprofessions françaises l'enquête déclenchée par la Chine en juillet sur les subventions perçues par la viticulture européenne. Sous l'égide du Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine (Cniv), elles ont déjà dépensé 165 000 euros pour aider les exportateurs à s'enregistrer auprès des autorités chinoises. Cette somme a permis à 3 500 exportateurs français d'effectuer cette démarche entre le 1er et le 20 juillet. Désormais, quatre de ces exportateurs sont sous la loupe d'une agence chinoise (BOFT) et trois autres exportateurs subissent les investigations d'une seconde agence (IBII). Tous ont reçu de volumineux questionnaires à remplir sur leur bilan et sur les subventions qu'elles ont perçues.
Pour aider les quatre premiers exportateurs à mener leur tâche à bien, le Cniv a déjà prévu 800 000 euros de frais de traduction et d'honoraires d'avocats spécialisés. Pour aider les trois autres, il pourrait dépenser jusqu'à 200 000 euros de plus. Il négocie avec FranceAgriMer p.our obtenir des aides. Les interprofessions ont décidé de prendre à leur charge le coût de cette enquête antidumping car la taxation de tous nos vins en Chine dépendra de son résultat.