Le 13 novembre, un peu avant minuit, le feu a pris dans un chai de Robert Curbières, vigneron bio à Ventenac-Cabardès (Aude). Les pompiers n'ont réussi à sauver que la maison d'habitation attenante. Ravagée par les flammes, la toiture du chai s'est effondrée. Dans un autre bâtiment, des cuves ont été vidées. « Les robinets ont été ouverts. La gendarmerie a conclu à un acte criminel », précise Robert Curbières. Un choc pour ce militant de la Confédération paysanne, qui relève que ce n'est pas la première fois que des cuves sont vidées chez des vignerons bios. Il a perdu 400 hl de vrac et 17 000 cols. Et il n'est pas le seul touché. « J'hébergeais la récolte d'Édouard Fortin, un jeune vigneron en cours d'installation. Il démarrait bien, c'est un coup dur pour lui », ajoute-t-il. Une marche de soutien, organisée le 23 novembre, a rassemblé 700 personnes. Une souscription a été ouverte pour aider Édouard Fortin.