Ce consommateur se sert d'une machine nommée Tank it up et imaginée par Astrid Terzian, à la tête du négoce Réserves précieuses, à Lacenas (Rhône), dans le Beaujolais. Il appuie sur la gâchette du pistolet de la tireuse pour remplir son cubi. Dès qu'il a terminé, la machine édite un code-barres, indiquant le prix, à coller sur le récipient et à présenter en caisse. À l'intérieur, deux bibs de 500 litres chacun délivrent un rouge et un rosé IGP Méditerranée vendus aux alentours de 1,99 euros le litre. Astrid Terzian a déjà placé cinq de ses machines à Dunkerque (Nord), Royan (Charente-Maritime), Saint-Mexant (Corrèze), La Souterraine (Creuse) et, dernièrement, à Gleizé (Rhône). Elle veut relancer la vente de vin en vrac en grande distribution. « On ne cannibalise pas le rayon vin, assure-t-elle. Les utilisateurs sont de nouveaux acheteurs. » Les vignerons, eux, ne voient pas forcément cette initiative d'un bon oeil. Ils ont fraîchement accueilli l'installation récente du dernier Tank it up dans un magasin Leclerc du Beaujolais.