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ACTUS - Ça se chuchote

L'Alsace amère de devoir partager ses vendanges tardives

La vigne - n°262 - mars 2014 - page 18

« Écoeuré. » L'adjectif de Jérôme Bauer, président de l'Association des viticulteurs d'Alsace (Ava), résume le mieux le sentiment qui prédomine dans le vignoble alsacien. Le Conseil d'État n'a pas suivi son syndicat, qui demandait l'interdiction de la mention « vendanges tardives » pour l'appellation Gaillac. L'Alsace avait plaidé l'inexistence « d'usages locaux, loyaux et constants » à Gaillac (Tarn) pour demander que l'appellation ne puisse plus utiliser cette mention. Le Conseil d'État ne l'a donc pas entendu de cette oreille. Faute de pouvoir poursuivre son combat sur le terrain juridique, l'Alsace entend le déplacer sur celui de la qualité. L'Ava veut instaurer le dépôt d'une déclaration d'intention de production avant le 1er mars et un rendement maximum de 55 hl/ha en vendanges tardives et de 40 hl/ha en sélection de grains nobles. Pour sa part, Gaillac est autorisé à utiliser la mention « vendanges tardives » depuis un décret de novembre 2011. Le rendement est plafonné à 25 hl/ha. Les moûts doivent renfermer au minimum 280 g/l de sucre et les vins en bouteille au moins 100 g/l.

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