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Autant le dire

« Poursuivons la conversion au bio »

Chantal Frick, viticultrice en culture biologique à Pfaffenheim (Haut-Rhin) - La vigne - n°264 - mai 2014 - page 6

Je suis abonnée depuis longtemps à votre revue et je lis avec attention vos éditoriaux. Dans l'intérêt de la survie d'êtres humains en bonne santé, nous devons poursuivre la tendance actuelle : conversion de la viticulture vers l'agriculture biologique. Elle suppose d'élargir notre compréhension des raisons du parasitisme. En réalité, ce dernier vient toujours souligner et « compenser » des erreurs dans la culture. Cela, nous l'apprenons en travaillant en culture biologique. Il est plus simple de pulvériser des pesticides sans se poser de question. Il est dommage de condamner ce « courant opposé aux traitements phytosanitaires » comme vous l'écrivez (édito de mars 2014, NDLR). Ce courant est libre et repose sur des constatations tout à fait rationnelles des impasses dans lesquelles nous sommes sur cette planète. Les « lobbys » des firmes phytosanitaires, eux, ont des intérêts à défendre, et ceux-là sont bien égoïstes. Cela m'a incitée à compter les pages de publicité de firmes phytosanitaires dans votre revue : dix, soit 11 % du journal. Ceux-là, pour sûr, veulent nous imposer leur vision du monde.

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