« La profession réclame le retour d'une aide aux moûts concentrés (MC) et aux moûts concentrés rectifiés (MCR), indique Denis Carretier, président de la FRSEA du Languedoc-Roussillon. Le dispositif actuel entraîne des surcoûts inadmissibles pour nos vignerons qui ne sont pas autorisés à chaptaliser. » Comme l'aide européenne ne sera pas rouverte, la solution serait une aide française, dans le plafond de la règle de minimis (15 000 euros en trois ans et par exploitation). Selon la profession, il en coûterait trois à quatre millions d'euros à l'État. Elle a fait sa demande au ministre de l'Agriculture le 25 avril.